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monde animal

25 janvier 2010

Le loupComme cette espèce regroupe la majorité

Le loup



Comme cette espèce regroupe la majorité des populations de loups actuelles, de nombreuses publications assimilent Canis lupus au Loup en excluant chiens, dingos et aussi les espèces de loups plus marginales de leurs études. Pourtant, en français, tous les Canis lupus ne sont pas des « loups » et tous les « loups » ne sont pas non plus de l'espèce Canis lupus.

Éradiqués dans plusieurs zones de leur aire de répartition originelle peu à peu par l'homme, en particulier au XIXe siècle, ces loups sont principalement présents au XXIe siècle dans des zones « de grands espaces » telles que les steppes de Sibérie et les parcs du Canada. Ils sont désormais protégés dans de nombreux pays où l'on tente de préserver les populations restantes, quelques programmes de sauvegarde ayant permis aux loups de revenir sur des zones d'où ils avaient été évacués, en particulier en Amérique du Nord.

Les loups ont toujours fasciné les humains au cours de l'histoire, alimentant tous les domaines de la culture : la mythologie, la littérature, les arts mais aussi les peurs et les fantasmes collectifs.


Le tigre


Les tigres blancs commencent à faire parler d'eux vers la fin du XIXe siècle : quelques spécimens sauvages sont signalés. La majorité des tigres blancs captifs sont les descendants de Mohan, un tigre du Bengale sauvage capturé dans les années 1950.

Mohan naquit dans la forêt de Bandhavgarh avec ses deux ou trois frères et sœurs. Le 25 mai 1951, il est aperçu par un bûcheron. Le lendemain, une battue est organisée : l'ensemble de sa famille est tuée et Mohan est capturé et recueilli par le maharadjah de Rewa.

Il s'accoupla par la suite avec une tigresse de couleur normale nommée Begum. Ils eurent deux portées, et leurs petits étaient tous de couleur rousse. On croisa alors Mohan avec Radha, une de ses filles, et les quatre petits qui naquirent étaient tous blancs. Les quatre petits de Mohan, un mâle et trois femelles, furent respectivement nommés Raja, Rani, Sukeshi et Mohini.

Mohan mourut le 19 septembre 1969 à l'âge de 19 ans et 7 mois. Il fut empaillé et exposé au musée privé du maharadjah de Rewa[1].



                                                     Le requin blanc


Carcharodon carcharias vu de profil.

Le grand requin blanc mesure en moyenne de 3,50 à 5,00 m de long. Les mâles sont plus petits que les femelles, à 8-10 ans, âge de leur maturité sexuelle, ils atteignent 3,5 à 4,10 m alors que les femelles sont matures plus tard, entre 12 et 18 ans et mesurent alors 4 à 5 m[1]. La taille du plus grand spécimen jamais pêché a été l'objet d'un grand nombre de débats, de conjectures et de fausses informations. Pendant des décennies, le livre Guinness des records, ainsi que les travaux de nombreux ichthyologues, présentaient deux spécimens comme les plus grands jamais capturés : l'un de 11 m capturé dans les eaux sud australiennes près de Port Fairy dans les années 1870, et l'un de 11,30 m capturé au Nouveau-Brunswick, Canada dans les années 1930. Richard Ellis et John E. McCosker, dans leur livre The Great White Shark (1991), dédient un chapitre entier à ce sujet.Ils concluent que le plus grand spécimen jamais capturé et mesuré correctement devait faire 6,40 m (mesuré à plat sur le sol et non suspendu à un filin) pour 3 220 kg. Il a été pêché à Cuba en 1945. Le requin blanc de 7,13 m, capturé en 1987 à Malte, ne devait mesurer d'après les experts que 5,50 m.

Concernant les records non vérifiés de plus de 10 mètres, Richard Ellis et John E. McCosker doutent de la fiabilité des mesures, notant qu'elles étaient trop importantes en les comparant aux très grands requins blancs avérés que l'on a pu répertorier. Le soit-disant requin blanc de 11,30 m pêché à New-Brunswick (Canada) a été mal identifié car il s'agissait d'un requin pèlerin, ayant un corps de forme similaire au requin blanc. La question du requin blanc de 11 m de Port Fairy dans les eaux australiennes a été réglée dans les années 1970, lorsque J.E. Reynolds a examiné les mâchoires du requin[réf. nécessaire] et a conclu qu'il ne faisait que 5 m de long. Il a suggéré qu'une erreur avait été commise dans l'enregistrement original en 1870.

Pour conclure, la taille maximale est estimée à 7 m de long tout au plus, par les plus grands spécialistes[Qui ?]. Aucun n'a officiellement dépassé les 7 m de long et les grands requins blancs de plus de 6 mètres sont extrêmement rares.

A l'heure actuel, le plus grand requin blanc vivant est une femelle nommée Schatzi vivant dans les eaux de Hawaï. Elle est estimée à environ 6,40 - 6,50 m et elle est de carrure très imposante !

Le poids du grand requin blanc mâle varie entre 680 kg et 1100 kilos. Celui de la femelle est compris entre 1000 et 1900 kilos. Ellis et McCosker écrient en ce qui concerne le poids des requins blancs et conclu qu'ils peuvent peser jusqu'à 2 tonnes, mais note également que le plus lourd pesé scientifiquement, pesait 2,2 tonnes

Il possède un museau conique assez long. Ses dents, tranchantes comme des lames de rasoir, sont plates, triangulaires, dentelées et peuvent mesurer 76 mm de long en maximum(60 mm dépassant des « gencives »). S'il advient qu'une dent tombe, une autre de la rangée arrière (ses mâchoires impressionnantes sont pourvues de quatre à six rangées), qui est incliné vers l'intérieur, s'avance vers l'avant de la mâchoire pour prendre sa place. Seules les deux premières rangées sont fonctionnelles. Les mâchoires du grand requin blanc sont impressionnantes. Elles mesurent 90 cm de large pour un spécimen de 6 mètres ! Cela donne froid aux yeux certes, mais si vous mesurez la largeur réelle des mâchoires sur un même animal, ce serait de l'ordre de 65 cm de large.

Le grand requin blanc doit son nom à la couleur blanche de sa face ventrale, contrastant avec la couleur grise de sa face dorsale.

Les fentes branchiales, très longues, n'encerclent pas la tête. Elles précèdent les nageoires pectorales falciformes bien développées, ainsi que des fossettes précaudales et de fortes carènes caudales, caractéristiques des Lamnidae. La nageoire caudale est courte, presque symétrique en forme de croissant. Son espérance de vie est évalué entre 23 et 60 ans. Il possède entre 44 et 52 dents[1].

Le grand requin blanc a une ouïe et un odorat très sensibles. Il est capable de sentir une goutte de sang dans plus de 4,6 millions de litres d'eau et d'entendre une proie à 1km de distance. De plus, sous le museau, des récepteurs sensibles aux champs magnétiques lui permettent de détecter bruits et vibrations de basses fréquences à plusieurs centaines de mètres. Ce sont les ampoules de Lorenzini. Elles lui permettent, entre autres, de détecter des animaux en détresse. Il a aussi une vue supérieure à l'être humain.

Habitat [modifier]

Aire de distribution de Carcharodon carcharias.

L'habitat du grand requin blanc est principalement côtier dans les eaux tempérées, mais il a aussi été observé en zones épipélagiques dans l'océan. C'est un amateur des eaux peu profondes, mais un spécimen a cependant été pêché sur une longue ligne de 1 280 m. Il aime toutefois évoluer dans plus de 30 m de fond, ce qui explique, en partie, pourquoi il y a plus d'attaques de ce requin sur les côtes où l'on atteint très vite des grandes profondeurs. Il a une faculté d'adaptation aux températures très importante. Il peut réguler la température de son corps jusqu'à 20°C au-dessus de la température ambiante, ce qui explique sa présence dans des eaux parfois relativement froides.

On trouve le grand requin blanc dans toutes les mers tempérées du globe et parfois même dans les mers tropicales, suivant probablement les migrations des baleines qui viennent y mettre bas. Il est particulièrement présent en Australie, en Afrique du Sud, et en Californie ainsi que dans les Caraïbes. Le grand requin blanc est également présent dans l'océan Pacifique, notamment au large des côtes hawaiiennes, du Japon aux Philippines, de la Nouvelle-Calédonie à la Nouvelle-Zélande. Il a même été observé au large des côtes d'Alaska. Il a apparemment été éradiqué en Mer Méditerranée, conséquence directe de l'intensification du trafic commercial entre l'Europe et l'Afrique du nord dont la pollution engendrée perturbait son habitat (Rapport février 2008 de Greenpeace).

Il se déplace le plus souvent seul ou en couple, mais jamais en colonie. S'il arrive d'observer un même spécimen plusieurs années de suite dans les mêmes eaux, la territorialité n'a jamais pu être démontrée. En revanche, il semblerait que les animaux les plus grands effectuent parfois de très longs trajets. En 2005, un grand requin blanc femelle, qui a été doté d'un capteur de localisation, a traversé, aller-retour, l'océan Indien, du Cap (Afrique du Sud) jusqu'aux côtes méridionales d'Australie. Soit un périple de près de 10 000 km en moins de neuf mois ! Une autre a effectué la traversée de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande à la Grande barrière de corail. Les raisons de telles traversées demeurent encore très mystérieuses car il n'y a pas de lien avec la migration des grands cétacés.

Reproduction [modifier]

Son cycle de reproduction est assez méconnu. On estime que le mâle atteint sa maturité sexuelle à 10 ans. Il est ovovivipare : les œufs se développent et éclosent dans l'utérus de la femelle, avec cannibalisme utérin (comme les autres lamnidés). Les jeunes grands blancs, à la naissance, mesurent entre 1,09 et 1,60 m[1] et sont déjà des prédateurs capables de survivre.

Alimentation [modifier]

Un grand requin blanc faisant surface, attiré par un appât. Île Guadalupe.

Le grand requin blanc se situe au sommet de la chaîne alimentaire dans les océans. Du fait de sa taille, de son métabolisme et de ses capacités physiques exceptionnelles, il n'a que très peu de concurrents, hormis l'orque, qui n'est cependant pas un poisson comme le requin mais un mammifère. Il mange de tout, y compris les autres requins, les tortues, les dauphins, les mammifères et les oiseaux marins. Les jeunes se nourrissent exclusivement de poissons. À noter que les grands requins blancs de la région du Cap ont adopté une technique de chasse unique en son genre. Pour surprendre une otarie, le requin se met à l'affût près du fond et, après avoir repéré une proie qui s'agite en surface, s'élance comme une torpille (sa vitesse est telle qu'il bondit hors de l'eau) pour la percuter, gueule grande ouverte, et la happer en retombant (un grand requin blanc est capable d'avaler un phoque en entier en une seule bouchée[réf. nécessaire]). L'attaque est évidemment fatale pour la proie. Les scientifiques ont désigné cette forme d'attaque auparavant méconnue sous le nom anglais de breaching, ce qui veut dire "créer une brèche".

Il ne fait pas partie des espèces de requins qui attaquent souvent les hommes car la plupart des attaques se situent sous les tropiques alors que le grand requin blanc y est rarissime. Sa réputation de mangeur d'hommes est totalement exagérée car on ne recense que quelques dizaines de cas mortels lors des cinquante dernières années. Statistiquement, il y a des millions de fois plus de probabilités d'être tué dans un accident de voiture, de se noyer, d'être foudroyé ou de mourir d'une piqûre d'abeille que de se faire attaquer par un grand requin blanc. Et ce, même dans les régions où il est commun.

C'est, avant tout, un chasseur spécialisé dans la chasse des phoques et otaries, même s'il sait se montrer opportuniste (pas autant que le requin tigre). Les rares cas d'attaque sur l'homme sont plus considérés comme des « accidents », en majorité sur des surfeurs ou véliplanchistes, une forme ovoïde battant des « nageoires » à la surface et rappelant à ce prédateur sa proie favorite. Il faut savoir que son attaque se décompose en plusieurs phases : d'abord le « coup de dents » qui va saigner la proie (le grand blanc n'avale pas des quartiers de viande d'une grosse proie du premier coup), puis, lorsque la proie est inerte commence alors l'alimentation à proprement parler. Les attaques contre l'homme se terminent dans la majorité des cas après le coup de dents, le squale ne reconnaissant pas le goût de sa proie l'abandonne et les rares cas mortels sont dus à l'hémorragie (artère ou membre sectionnés). Il est évident que la pression exercée par la mâchoire (plus de cinquante centimètres de diamètre) et les dents coupantes comme des lames de rasoir laissent un résultat impressionnant, souvent désastreux, sur un corps humain.

La couleur du dos de l'animal varie du gris-noir (Afrique du Sud, Australie, Californie) au marron clair pour la Méditerranée, où l'on a observé un comportement alimentaire différent, peut-être une adaptation alimentaire au milieu méditerranéen : des chasses de thons, de marlins, un comportement plus opportuniste et tourné vers les grands poissons plutôt que les mammifères marins devenus rares dans cette région. Comme lui, d'ailleurs.

Ce qui a généré sa crainte viscérale est avant tout sa taille par rapport à l'homme et sa méconnaissance. Et pourtant, le Grand Requin Blanc, contrairement à tous les préjugés le concernant, a souvent une attitude prudente vis-à-vis de l'homme. Des plongeurs du monde entier se sont fait approcher par ce grand squale sans pour autant que celui-ci ne montre des signes d'agressivité. Le 'Great White' a aussi démontré une certaine intelligence par rapport aux autres requins. Il est le seul squale à sortir la tête hors de l'eau pour observer son environnement extérieur. Certaines expériences scientifiques ont démontré qu'il était aussi capable d'apprendre des tours, à l'instar des dauphins et orques, pour obtenir du poisson. D'autres scientifiques ont réussi l'exploit de nager avec des grands requins blancs sans cage de protection, voire de s'accrocher à son aileron dorsal. Un spécialiste s'est même permis de "caresser" le museau de grands blancs, mettant le squale en état d'immobilité tonique.

Ce requin recèle encore beaucoup de surprises. S'il venait à disparaître, cela entraînerait de nombreux problèmes dans le système écologique des océans dont les conséquences seraient désastreuses.

Les attaques [modifier]

Les attaques de requins sur l'homme sont rares et exceptionnelles. Toutes espèces confondues, on ne recense pas plus de 80 cas par an dans le monde entier[2], dont moins de 5 mortelles. Les raisons conduisant à une attaque ne sont pas toutes connues ou bien définies ; le manque de données fait qu'il est délicat d'en déduire des statistiques fiables. Le comportement en milieu naturel des requins est également mal connu (et peu étudié) tout ceci contribue à ce qu'il n'y ait pas de systématique en la matière.

Classification des attaques [modifier]

On distingue deux catégories d'attaque :

  • attaque provoquée,
  • attaque non provoquée.

La différence est fondamentale car bon nombre d'accidents avec des requins sont des attaques provoquées et pourraient être évitées par une meilleure connaissance du comportement de ces animaux et par respect de quelques règles de bon sens.

Attaque provoquée [modifier]

Dans ce cas de figure c'est le comportement de l'homme qui entraîne l'attaque du requin, on peut en particulier citer :

  • pêcher un requin,
  • pêcher en apnée des poissons en présence de requins,
  • harceler un requin.

Attaque non provoquée [modifier]

Il s'agit d'une attaque dont la raison n'est pas imputable directement à un acte de la part de la victime. Néanmoins certains facteurs peuvent favoriser une attaque non provoquée.

Les États-Unis et plus particulièrement la Floride, sont l'un des lieux où, statistiquement, il y a le plus d'attaques de requins. Ce fait est à mettre sur le compte du nombre important de baigneurs et de la proximité des squales, qui augmente d'autant la probabilité d'une rencontre, et donc le risque d'une attaque. Il y a également le fait que cette région, ainsi que quelques autres, font l'objet d'une surveillance et d'un suivi particulièrement minutieux, contrairement à d'autres où les attaques ne sont pas répertoriées.

Facteurs pouvant favoriser une rencontre avec un requin [modifier]

Avant qu'une attaque ne puisse se produire, il faut qu'il y ait une rencontre entre un homme et un requin. Or, comme les ressources de poissons pélagiques s'épuisent dans les océans, les requins ont tendance à se rapprocher des côtes pour trouver de la nourriture. Dans le même temps les activités nautiques se développent et sont plus accessibles donc le nombre de personnes pouvant potentiellement être en contact avec des requins augmente - même si la population mondiale de ces derniers tend à diminuer. Toutefois, certains lieux présentent des caractéristiques qui augmentent la probabilité d'une rencontre avec un requin ; on peut en particulier citer :

Les récifs externes (tombants) et les passes, qui sont un des lieux de chasse favoris des requins ; c'est également ici que se forment les vagues qui intéressent les surfeurs. On peut aussi citer les eaux turbides que l'on trouve dans les ports, les estuaires à proximité des complexes agroalimentaires qui rejettent leur déchets dans la mer ou encore les eaux troubles du littoral après le passage d'une tempête.

Par ailleurs, les requins étant plutôt des chasseurs nocturnes, mieux vaut éviter de se baigner au crépuscule. Le « pic » des attaques est, selon certaines études, plutôt situé entre 14 et 18 h. Ce qui n'a rien de surprenant puisque ce sont les heures pendant lesquelles il y a un maximum de personnes présentes dans l'eau.

Une rencontre n'implique pas une attaque ; beaucoup de baigneurs ont côtoyé des requins sans s'en apercevoir et sans autre conséquence.

Captivité [modifier]

Un grand requin blanc, à l'Aquarium de la baie de Monterey, 2006.

Il est extrêmement difficile de conserver cet animal en aquarium ; les individus meurent généralement au bout de quelques mois s'ils ne sont pas relâchés. Le record de 198 jours de captivité est détenu par l'Aquarium de la baie de Monterey en Californie, qui avait accueilli une jeune femelle de 1,50 m de long entre septembre 2004 et avril 2005 dans un bassin de 16 millions de litres. Après six mois de captivité, elle avait dû être relâchée devant une agressivité de plus en plus importante et des blessures sur le museau[3].

Mythe et survie [modifier]

Articles connexes : Les Dents de la mer et Confrontation à la réalité de l'image du requin tueur des Dents de la mer.

Il a été popularisé au cinéma par la tétralogie Les Dents de la mer (titre original : Jaws), dont le premier volet est sorti en salles en 1975. Cette tétralogie a largement contribué à la terreur qu'il inspire dans l'imaginaire collectif, sentiment pourtant largement injustifié au regard des statistiques.

Malheureusement, de nombreuses personnes croient encore qu'il n'est qu'une machine sanguinaire et lui attribuent beaucoup plus d'intelligence qu'il n'en possède, le tout relayé par de la contre-information circulant dans tous les médias. Sa taille maximale est souvent surévaluée. Mais depuis des années, des scientifiques réhabilitent ce requin, le démystifient. Plusieurs de leurs émissions ont fait le tour du monde, montrant ce qu'est vraiment le grand requin blanc dans la réalité. Peter Benchley, l'auteur du best-seller Les Dents de la mer adapté pour le célèbre film de Steven Spielberg, a aussi défendu la cause du grand requin blanc dans les dernières années de sa vie.

Il aura fallu des décennies avant que l'homme commence à véritablement comprendre le grand requin blanc. Peu de gens peuvent se targuer d'avoir pu nager à ses côtés sans cage de protection. Pour cela, il faut beaucoup de connaissances sur l'animal et des années d'expériences à le côtoyer. Andrée Hartman, un plongeur professionnel Sud-Africain mondialement connu, est le premier à être sorti de la cage pour nager en sa compagnie. Puis d'autres l'ont imités, dont Jean-Michel Cousteau.

Le grand requin blanc est aujourd'hui une espèce menacée. Si le suivi de la population réelle est très difficile à évaluer, les scientifiques s'accordent pour considérer que leur nombre est en chute rapide. Sa pêche est désormais interdite dans de nombreux pays comme l'Australie ou l'Afrique du Sud. Mais cette interdiction est régulièrement violée car les gens ont toujours peur du Carcharodon carcharias. Les pêcheurs le pêchent pour sa viande, ses dents (vendues comme souvenirs aux touristes) mais le plus souvent pour ses ailerons. La pollution de la mer et la raréfaction de ses proies favorites ont aussi un impact très négatif. Bien que la situation du grand requin blanc soit préoccupante, il ne faut surtout pas oublier que la majorité des espèces de squales sont menacées par l'homme.

le dauphin

Zoologie [modifier]

Différence de silhouette entre dauphin (en haut) et marsouin(en bas)

« Dauphin » désigne en français de nombreux cétacés à dents (odontocètes) de moins de cinq mètres généralement dotés d'un rostre long même si l'espèce la plus familière de dauphins, celle que l'on trouve en majorité dans les delphinariums, est le grand dauphin (Tursiops truncatus) a un nom qui signifie en latin "à nez tronqué". Les espèces concernées sont :

  1. Plusieurs espèces de la famille des Delphinidés qui inclut aussi les orques.
  2. Les Delphinoïdes et les dauphins d'eau douce vivant dans les fleuves d'Asie ou d'Amérique du Sud dont la sous-famille des platanistoïdes.

Sous le terme dauphin, on regroupe beaucoup d'espèces très différentes, aussi bien au niveau comportemental qu'au niveau physique aussi les généralités propres à tous les dauphins sont communes à tous les odontocètes, appelés « dauphin » ou non.

Certains cétacés sont parfois appelés incorrectement « dauphins » comme par exemple ceux avec un rostre court ou à peine existant tels que le narval et le béluga, deux animaux plus grands que les dauphins classiques, mais surtout les marsouins qui sont, eux, beaucoup plus petits.

Comportement [modifier]

Grand dauphin utilisé dans des opérations de déminage. Un localisateur est attaché à la nageoire.

Vie animale [modifier]

On prête souvent aux dauphins un caractère social, mais certaines espèces sont solitaires. Une femelle peut confier son petit aux autres femelles quand elle part chasser. Ces animaux sont populaires car certaines de ces espèces se laissent approcher par l'homme et se montrent affectueuses. Certains dauphins sont connus pour avoir sauvé des hommes[réf. nécessaire], le mythe d'Arion de Méthymne conte une aventure de ce type.

Les dauphins et les hommes [modifier]

Pêche au dauphin, 1933
Photo Ernesto Burzagli

  • Déjà dans l'Antiquité les peuples marins leur prêtaient de multiples exploits comme de guider les bateaux égarés dans la tempête ou de sauver les naufragés... Ils sont d'ailleurs très souvent cités dans la littérature grecque et étaient l'emblème de la ville de Corinthe (Grèce).
  • Certains dauphins choisissent le contact avec l'homme, ce sont des dauphins dits "ambassadeur". Le phénomène est très répandu en Australie, à Monkey Mia, à Bunbury et à Tangalooma. En France, près de Collioure, Dolphy a été la plus célèbre. Il y a eu aussi Fanny, Jean-Louis qui était aussi une femelle et enfin Jean-Floch et Randy[réf. nécessaire].

Le dauphin dans la culture [modifier]

Les relations des dauphins avec l'homme (jeux, accompagnement de navires, cas de sauvetages), son intelligence, un certain anthropomorphisme basé sur sa taille, ont entraîné la prise d'une place particulière du dauphin dans la culture en tant qu'ami de l'humain.

Place du dauphin dans les mythologies [modifier]

Fresque du palais de la Reine, à Knossos montrant vraisemblablement des Dauphin bleu et blanc

Les dauphins sont présents dans l'iconographie de la Grèce antique, une des plus anciennes fresque grecque connue, datée du XVe siècle av. J.-C., se trouve dans la salle de bain de la reine à Knossos. L'Odyssée fait également référence aux dauphins et les représente joviaux et bouffons. Les grecs semblent beaucoup s'être intéressés à ces animaux, les dauphins sont représentés également sur des mosaïques, des pièces de monnaie, des bijoux, des vases et sous forme de statues. Souvent, les dauphins sont représentés en bande.

Les dauphins apparaissent fréquemment dans la mythologie grecque et sont réputés être l'animal favori de Poséidon et incarnation du dieu solaire Apollon qui, paré d'une vertu pacifique et joviale, est alors un guide pour un autre monde. Poséidon convainc Amphitrite de l’épouser en lui envoyant un dauphin. Lorsque Minos met au défi Thésée de prouver qu’il est bien le fils de Poséidon, est escorté jusqu’au palais des Néréides par des dauphins. Arion de Méthymne est un autre fils de Poséidon. Apollon aurait pris la forme de cet animal pour sauver les marins crétois dirigés par Icarios et chargés d'instaurer son culte sur les pentes du mont Parnasse, à l'Oracle de Delphes.

Comme beaucoup d'autres figures de la mythologie grecque, le Dauphin est une constellation du ciel nocturne, située près du triangle d'été.

mosaïque de dauphin à Ostie mangeant un calmar
Dolphin Taberne dei Pescivendoli 2006-09-08.jpg Ostia Antica - mosaico.jpg
inscription « inbide, calco te »
(« envieux, je te piétine ») de sens incertain.

Les Romains utilisent souvent une figure plus stylistique pour représenter les dauphins, souvent plus proches d'une représentation de poisson. Dans la mythologie hindoue, les dauphins d'eau douce sont des avatars de Gangâ, le dieu du Gange. Les dauphins roses de l'Amazone, une autre espèce de dauphin d'eau douce sont, dans les mythologies locales, capables de se transformer en homme, de séduire les jeunes femmes, voire les enlever.

Place des dauphins dans les sciences [modifier]

Aristote leur a consacré plusieurs pages dans Historia Animalium et a également consigné ses méthodes d'observation, ce qui marque la naissance de la cétologie. Il a observé notamment le Dauphin commun et le Grand dauphin, mais aussi les grands dauphins à dent comme les Grands Cachalots.

Place du Dauphin au Moyen Âge [modifier]

Blason province fr Dauphine.svg

Heraldique meuble dauphin.svg

Comme l'ensemble du règne animal, les enlumineurs du Moyen Âge ont représenté le dauphin comme un monstre marin. Il est alors utilisé dans certaines armoiries, notamment celle des dauphins de France et des Dauphins de Viennois, et sa représentation est en général proche de celle d'un poisson.

Littérature [modifier]

Cinéma, télévision, jeux vidéo [modifier]

  • Flipper, héros d'une série télévisée de 1964, rôle tenu en fait par plusieurs dauphins.
  • Oum le dauphin blanc, animation télévisée française en 13 épisodes, diffusée pour la première fois en 1971.

Symbole et mascotte [modifier]

  • Le dauphin est l'emblème de la province du Dauphiné, en France. Le gouvernement de cette province ayant été confié au XVe siècle au fils ainé du roi de France, celui-ci a pris le titre de dauphin, devenu de nos jours synonyme d'héritier ou de successeur d'un dirigeant.




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